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Sir Forrester, à l’aspect des crayons, chercha à voir le dernier ouvrage d’Anthélia : ses yeux le parcoururent avidemment. C’était un plan à demi fini de l’abbaye de Redrose ; il put ainsi se convaincre, qu’il avait été le dernier objet dont Anthélia s’était occupée. Il s’assit, la tête appuyée sur ses mains, les yeux fixés sur le dessin, gardant le plus profond silence ; sir Fax jugeant qu’il valait mieux ne pas le distraire, prit un volume ouvert sur la table ; le dernier qu’eut lu l’héritière : c’était un ouvrage posthume du malheureux Condorcet, dans lequel le plus aimable des enthousiastes contemplait la nature humaine du point le plus élevé, et avait tracé les beautés imaginaires des destinées futures du monde.

Sir Oran avait les yeux fixés sur la porte, avec anxiété et impatience ; il montrait