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eut soin du château. Ce fidèle serviteur observa, à sir Forester, qu’il était tard, et qu’il le suppliait de passer la nuit à Mélincourt, pour ne se mettre en route que le lendemain ; les voyageurs y ayant consenti, il les conduisit à la bibliothèque.

Chaque chose y était précisément à la même place où Anthélia l’avait laissée : sa chaise était près de la table, ses crayons posés sur cette table. Au moment où la porte de la bibliothèque fut ouverte ; sir Forester s’élança vers la chaise d’Anthélia ; mais avant d’y être arrivé, il s’arrêta, mit la main devant ses yeux, et il eut besoin de s’appuyer sur le bras de sir Fax ; bientôt revenu à lui-même, il s’assit près de la table. Pierre, après avoir allumé le feu et suspendu la lampe au milieu de l’appartement les quitta pour aller ordonner le dîner.