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— Vous nous racontez là une histoire très-triste, dit sir Fax ; mais je crains qu’elle ne soit l’histoire de beaucoup de gens, et que les exemples n’en soient encore plus multipliés dans quelques années, si le système du papier-monnaie continue.

Assurément, dit le vieillard, on s’occupe très-peu, dans la chambre, des affaires de la nation. C’est une très-mauvaise chose, à mon avis, que cette indifférence pour les taxes, et de voir les gentilshommes quitter leurs terres, pour ne plus s’occuper de leurs vassaux.

— Comment faites vous vos affaires aujourd’hui, lui demanda sir Forester ?

Je vis très-bien, lui répondit le vieillard, j’ai une petite ferme qui est dans notre famille depuis sept cents ans ; elle suffit à nos besoins. Nous ne sommes