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qu’il l’appelait. Il planta des arbrisseaux, au lieu des chênes que les seigneurs aimaient à voir croître. Il n’avait rien de commun avec le peuple, ni le peuple avec lui ; sa seule occupation était de boire et de manger. Cependant notre bon maître l’écuyer perdait toujours davantage : toutes les années il fermait une ou deux fenêtres ; ses chevaux furent vendus, les chiens les suivirent, et les vieux serviteurs partirent. Celui qui ne pouvait voir un visage triste autrefois, le devint lui-même, et il me disait souvent : avec cette émission de papier-monnaie, maître Hawthorp, celui qui avait une grande fortune, n’a plus rien et peut à peine trouver de quoi vivre. À la fin ne pouvant plus, supporter la dépense d’une grande maison, il s’est réfugié sur le continent où il a de la peine à en soutenir une bien petite.