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Après qu’ils eurent marché pendant quelques milles, ils aperçurent une maison ruinée, noblement annoncée par une allée d’ormeaux ; ils résolurent de la visiter. Il y avait un tel caractère de grandeur dans cette solitude, en même temps elle présentait une scène si déplorable de désolation, qu’ils désirèrent connaître le secret de son abandon. Les ronces croissaient au milieu de la cour ; les herbes sauvages avaient pris racine dans les fentes des murs, et recouvraient en tombant, les glaces à demi brisées des fenêtres : la porte était rompue ; l’horloge de la tour était silencieuse ; rien n’indiquait que cette demeure eut été habitée depuis longues années, et le silence de ce théâtre de l’ancienne hospitalité anglaise, n’était interrompu que par le croassement des corbeaux qui habitaient les ormeaux de l’allée. Un cadran solaire était placé au milieu de