saient les soirées. M. Feathernest et M. Derrydown étaient, l’un et l’autre, admirateurs outrés de la vieille littérature anglaise, mais le premier était enchanté des écrits ecclésiastiques, des traducteurs de la bible, et le dernier n’admirait que les ballades ; soutenant que tant anciennes que modernes, elles étaient les véritables expressions de la nature, les élémens de la vérité.
Assurément, dit un soir M. Feathernest, vous ne prétendrez pas que Chevi-Chase, (ancienne chanson de chasse des anglais) soit un plus beau poëme que le paradis perdu.
— Je ne sais, répondit Derrydown, ce que vous entendez par un beau poëme ; mais je soutiens que cette ballade donne plus de connaissance de la vérité des choses.
— Qu’entendez- vous par la vérité des choses, demanda le poëte.