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les hôpitaux, cette retraite de l’âge et des infirmités, en une florissante manufacture de jeunes mendians et de vagabonds.

Le barouche de sir Télégraph parut alors devant la porte ; sir Forester pressa inutilement son ami de lui donner un jour de plus. Télégraph était pressé d’arriver à Mélincourt. Il promit néanmoins en partant de revenir bientôt à l’abbaye. Il secoua amicalement la main de Forester et celle de sir Oran, salua avec grâce sir Fax, et sortant de l’appartement, il s’élança dans sa voiture qui disparut aussitôt.

Ces quatre chevaux, dit sir Fax, comme le barouche s’éloignait, consomment la nourriture de huit hommes, pour le fol amusement d’un seul. Ainsi, comme Salomon l’observe, la vanité est le plus grand des maux.

Sir Télégraph ne réfléchit pas, répondit