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— Je le ferai sans un grand effort de vertu ; je trouve que ce sacrifice même, est plus léger que je ne l’aurais cru ; dans le fait, je n’y avais jamais pensé.

— J’espère alors avoir le plaisir de vous enrôler dans la société que j’ai eu le bonheur d’organiser contre le goût, trop généralement répandu, du sucre. Quelques-uns des principaux membres de cette société, doivent me faire une visite et je compte leur donner un festin, auquel j’inviterai tous les gentilhommes de la contrée. Je prouverai, par l’expérience, qu’on peut faire un dîner très-bon et très recherché, sans employer une seule particule du suc des cannes. Je démontrerai que l’usage du sucre est économiquement superflu, physiquement pernicieux, moralement attroce et politiquement abominable.

— Je me trouverai très-heureux de