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nute ponctuellement spécifiées ; on proposa d’employer le temps qui restait à une petite excursion sur le lac voisin. La société se divisa sur deux bateaux. Les valets de sir Télégraph prirent les rames de l’un, le vieux Pierre et Harry celles de l’autre. On s’avança jusqu’au milieu du bassin, où les rameurs eurent l’ordre de suspendre leurs travaux. Le soleil disparaissait derrière le sommet des montagnes boisées, tandis que ses derniers rayons doraient encore quelques pics plus élancés. Ses rayons se réfléchissaient encore sur les tours et les créneaux d’un vieux château qui changeait par degrés de couleur. Les nuages à l’horizon éteincellaient de pourpre et d’or, et la surface du lac, calme comme un miroir, répétait ces objets magiques qui s’y peignaient.

Le silence de l’admiration avait saisi la