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Celui-ci fut arrêté dans sa course par sir Fax et Forester qui avaient observé sa frayeur, et en riaient d’aussi bon cœur que Démoçrite eut pu le faire ; ils le rassurèrent et l’engagèrent à retourner au rocher avec eux. Sir Oran, sur un signe de son ami Forester, se leva et rendit au peintre étonné ses pinceaux et son porte-feuille.

Ils se séparèrent après que ces messieurs eurent souhaité le bonjour à l’artiste, dont la frayeur avait été trop grande pour qu’il put reprendre ce jour-là ses pinceaux.

Sir Or an sait-il peindre, demanda sir Fax ?

— Non ; mais je crois qu’il apprendrait facilement ; il est très-probable que dans sa nation, que j’appelle une nation barbare, qui n’a pas encore adopté l’usage de la parole, la peinture est une