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naires de louanges et de satyre, sous le nom de critique périodique. Qu’en pensez-vous ?

— Je répondrai que la plume dans de telles mains, est le fléau de la société.

Cependant, me dit-il, une de ces choses-là, doit vous occuper ; si vous voulez vivre ici, la littérature n’est pas un sol où fleurissent la vérité et la liberté, à moins que celui, qui les cultive ne soit indépendant du monde. Ceux qui ne le sont pas, doivent finir par être flatteurs ou mendians. Vous n’êtes pas de la classe des hommes ordinaires, ni moi non plus ; j’embrassai ma profession par des motifs très-désintéressés, je considérai le grand pouvoir pour faire le mal dont elle est armée, et je suis fâché de le dire, le mal que font ordinairement la généralité de ceux qui la suivent ; mon but philantropique, était de protéger la faiblesse et de