Page:Peacock - Anthelia Melincourt T1.djvu/143

Cette page n’a pas encore été corrigée

multitude doit ramper. Les sciences morales, autrement les améliorations morales, les doctrines de bienveillance, une plus saine civilisation de la société, ne font point partie de ces institutions ; tout y est mis en usage, au contraire, pour rendre odieux les mois de philosophie et de philanthropie, et pour éteindre, par le ridicule et la persécution, cet amour enthousiaste de la vérité, qui n’a jamais été éprouvé par les orgueilleux fondateurs de ces établissemens publics.

L’étude de la morale et des belles-lettres, occupaient exclusivement mon attention. J’avais peu de goût pour la science des signes et des nombres, et encore moins pour les nouveaux systêmes de critique et d’appréciation professés dans les académies. Je m’enthousiasmai à la lecture des poëtes Grecs et Romains ; mais je trouvai que la