heurs viennent de l’imprudence, serait un grand mal ; mais ce serait un plus grand tort que de laisser croire au pauvre, que la folie peut avoir un aussi heureux résultat que la prudence ; car ce qui est vrai dans une circonstance, est faux dans mille autres. Ce n’est pas assez que de posséder de l’industrie et des talens, il faut être placé de manière à pouvoir les développer ; une population trop considérable, doit nécessairement avoir des membres qui souffrent ; même parmi les individus les plus industrieux, la misère les accable quelquefois, malgré tous leurs efforts pour l’éviter. On ne devrait donc permettre de se marier qu’à ceux qui pourraient prouver qu’ils ont de quoi vivre.
— Il me semble injuste que tous les biens de la terre soient destinés au riche ; si vous bannissez l’amour de la cabane