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L’AMOUR ET LE MARIAGE.


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Sir Oran ayant fait, à ce que nous supposons, une course beaucoup plus longue qu’à son ordinaire, s’était assis pour se reposer, dans le bois de pin, où il jouait de la flûte pour se distraire ; quand la vue d’Anthélia, pareille à une belle vision, le plongea dans une profonde admiration et le fixa à la place d’où il l’avait vu disparaître. Il y attendit son retour, jusqu’au moment où il eut le bonheur de déployer sa force d’une manière si utile pour elle. En la quittant, il courut jusqu’à l’abbaye, et délivra son ami Forester de l’inquiétude que lui causait son absence trop prolongée, par un aussi mauvais temps.