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Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant :
« Ronsard me célébroit du temps que j’estois belle.

Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Desja sous le labeur à demy sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant.
Bénissant vostre nom de louange immortelle.

Je seray sous la terre, et, fantosme sans os,
Par les ombres myrteux, je prendray mon repos
Vous serez au fouyer une vieille accroupie.

Regrettant mon amour et vostre fier desdain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain ;
Cueillez dès aujourd’huy les roses de la vie.