La même superficie de terrain produirait donc généralement en pommes de terre deux fois autant de nourriture pour les chevaux que si elle était cultivée en divers fourrages. Les avantages de ces tubercules sur l’avoine seraient plus grands encore, ainsi que nous l’avons vu dans le paragraphe IV.
Lorsque Parmentier et M. Cadet-de-Vaux commencèrent leurs nombreux et utiles essais sur les pommes de terre, ces tubercules, dédaignés des riches et des pauvres, ne servaient pas même de nourriture aux animaux domestiques, si ce n’est au porc lui seul : c’était, pour ce temps, une preuve de plus de la gloutonnerie de cet animal.
On donne généralement encore aujourd’hui aux porcs les pommes de terre crues, lavées, coupées par quartiers, et mêlées avec les eaux de lavages des vaisselles, le petit-lait, une partie du caillé, du lait de beurre, etc. Cette, manière est