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par M. Ternaux, ont en effet déclaré, dans leur rapport, que l'avantage en faveur des dernières dispositions adoptées était, 1° une économie d'un tiers environ sur le combustible; 2° une diminution de prix de moitié dans la durée de la dessication ; 3° une certitude presque complète d'éviter les pertes résultant de la fermentation de la pâte dans l'étuve.

Lorsque la dessication de la pâte est terminée, on porte cette substance, dite polenta, au moulin; la, suivant qu'on la moud plus ou moins fin, et qu'on passe le produit dans des tamis ou bluttoirs, dont la toile est plus ou moins serrée, ou obtient de la farine, de la semoule ou du gruau. M. Ternaux donne la préférence aux moulins de Dronsart, pour cette opération.

PARAGRAPHE XVIII.
Prix coûtant de la Polenta convertie en gruau ou farine de pommes de terre, par les procédés ci-dessus décrits.
Gruau ou farine de première qualité.
5 setiers de pommes de terre de 160 à 165 kil. chaque, à 3 fr 15 f. 00 c.
120 kil.de houille, dont 40 kil- pour,la cuisson. 5 00
80 kil. Pour la dessication
10 ouvrières pour l'épluchage 10 00
2 ouvriers 4 25
Menus frais 1 5o
1/2 journée de mouture 1 5o
37 25
Intérêt du capital employé à 6 % 2 24
39 49
5 26 8 54
Produit obtenu, 160 à 165 kil. de polenta coûtent. 48 f. 05 c