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décrit à l'article Bagasse, du dictionnaire Technologique, et employé aujourd'hui aux colonies, est très-convenable pour cet usage ; la forme des chaudières seules doit être différente, parce qu'ici on est obligé de recueillir les sels au fur et à mesure qu'ils se précipitent.

Les figures 1 et 2, planche Ire, indiquent cette construction par une coupe verticale et une coupe horizontale, à la hauteur de la maçonnerie sur laquelle portent les chaudières : les mêmes lettres indiquent les mêmes choses dans les deux figures.

A. Maçonnerie en briques.

B. Regards ménagés pour enlever les cendres accumulées dans la conduite de la fumée, à l'aide d'un rable.

C. D. Ouvraux par lesquels la flamme sort du foyer.

E. Espace vide dans lequel les cendres emportées par le courant se déposent.

F. Cylindre creux en fonte qui sert de porte au foyer.

G. Grille et cendrier du foyer.

H. Cheminée dans laquelle se rendent les produits de la combustion.

K. Espace vide au bas de la cheminée, dans lequel les cendres entraînées par la combustion et celles que l'on tire par le regard peuvent s'accumuler; on les enlève à l'aide d'une porte K, pratiquée en cet endroit.

M. Première chaudière hémisphérique posée au-dessus du foyer, dans laquelle on termine le rapprochement du liquide.

N. Deuxième chaudière rectangulaire, à bords peu élevés, dans laquelle l'évaporation est commencée.

P. Sorte d'écumoire posée sur trois pieds, et suspendue à volonté au moyen des trois triangles R, d'une chaîne S, et d'une corde T, qui passent sur deux poulies.

P.' Même écumoire vue à vol d'oiseau.

V. Espace vide dans lequel on tient un approvisionnement de fanes.