pas à se montrer au-dehors, et la végétation se trouve avancée de plusieurs jours.
Le mode de plantation, que nous venons d’indiquer, donne, en général, de très-bons résultats ; celui que nous allons décrire est cependant préférable dans plusieurs circonstances : l’humidité des sols, les pluies fréquentes, etc. ; il réussit d’ailleurs très-bien dans toutes les localités.
Après avoir donné à la charrue les deux ou trois premiers labours préparatoires, on trace le sillon qui doit recevoir les tubercules, à deux pieds de la lisière du champ ; la plantation se fait de la même manière que nous avons indiquée ; on plante encore, dans le premier, le second et le troisième sillons tracés immédiatement après celui-ci ; le quatrième n’est utile que pour recouvrir de terre les tubercules placés dans le troisième; on reporte alors la charrue à quatre pieds de là, et l’on ouvre un sillon parallèle aux autres, dans lequel on dépose des pommes de terre, et successivement trois autres reçoivent aussi des tubercules comme les premiers ; un quatrième sert seulement à recouvrir de terre le précédent ; on reporte de nouveau la charrue à quatre pieds de distance, et on continue de la même manière jusqu’à ce que tout le champ soit planté. On passe ensuite la herse et le rouleau, puis la charrue, et l’on donne les premiers sarclages, comme nous l’avons dit ; mais les buttages se font d’une autre manière. Dès que la plante a acquis environ la moitié de son développement, on commence à la butter, et on pratique la même opération quatre, ou cinq fois, à des intervalles plus ou moins rapprochés, suivant les saison, jusqu’à ce que la fleur soit passée. Voici