Page:Payen-Chevallier - Traité de la pomme de terre, 1826.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée


Depuis leur publication, les résultats, obtenus par le baron de Vogl, ont été confirmés par les expériences de Pietet de Genève. Ce savant observa que l'eau extraite des pommes de terre, employée pour arroser du gazon, a puissamment excité la force végétative, et que l'herbe a poussé beaucoup plus vigoureusement dans les endroits qui avaient été mouillés par cette eau.

Il est donc très-probable que l'on tirerait un parti avantageux des premiers lavages de la pulpe, dont il se perd une très-grande quantité dans les fabriques de fécule, en les mettant en tonneaux et les transportant sur les prairies artificielles, sur les terres arables, dans les champs de céréales récemment levées, etc., où ils seraient employés à arroser toute la superficie de la terre. Nous engageons les agronomes à tenter ce moyen dans la grande culture.

PARAGRAPHE XXXVII.
Blanchiment de la fécule par le chlorure de chaux.

L'amidon, extrait des pommes de terre ou des diverses parties d'autres plantes, et notamment des grains de céréales, ne peut être employé dans les arts, pour certains apprêts des tissus, s'il n'est d'une grande blancheur. C'est pour ces applications, surtout, que le procédé, indiqué par M. Samuel Hall, peut offrir des avantages marqués; il sera utile aussi pour tirer parti des fécules salies par diverses matières organiques, étrangères, que les lavages ne peuvent enlever.

On délaie du chlorure de chaux bien préparéFootNote( Le chlorure de chaux suffisamment saturé de chlore, pour le besoin des arts industriels et de l'économie domestique, doit marquer de 90 à 100 degrés, au chloromètre de M, Gay-Lussac. On trouve cette substance si utile dans le blanchiment en général et la désinfection, chez MM. Payen, Ador et Bonnaire, faubourg Saint-Martin, p» 43, «Paris, au prix de 1 fr. 50 c. le kilog. et au degré ci-dessus indiqué.), dans