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VOYAGE AU PAYS DE LA QUATRIÈME DIMENSION

des impressions espacées, mais très nettes, que j’en eus. Cela, du reste, ne m’étonna pas pendant de longues années, car on avait coutume d’abandonner certaines pièces que l’on n’ouvrait jamais et que consacraient pour toujours des souvenirs d’autrefois. À Paris, on ne peut concevoir l’existence de ces pièces oubliées, mais en province cela paraît tout naturel. C’est même là ce qui m’empêcha de m’intéresser plus particulièrement à la chambre verte durant cette période de ma vie. C’est pour cela aussi que je n’enregistre le fait qu’à titre de souvenir, sans vouloir en tirer d’autre conséquence.

Je ne veux citer également que pour la forme l’existence d’une maison abandonnée que je découvris un jour dans la forêt de Fougères et où je parcourus avec étonnement des pièces qui ne se construisaient pas géométriquement, des étages superposés qui, cependant, à l’intérieur, n’en faisaient qu’un. Depuis, j’ai compris que ces constructions s’expliquaient seulement par l’existence de l’espace à quatre dimensions, mais ceci ne devint évident pour moi que du jour où je découvris dans un quartier de Paris jusqu’alors inacces-