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VII

LA MAISON PLATE

J’ai indiqué dans le chapitre précédent comment je fus amené à concevoir que le développement des sciences ne s’effectuait pas, comme on le croit trop souvent, par déduction, mais bien au contraire que toutes les découvertes de l’esprit humain étaient dues à l’intuition de certains penseurs, à leurs conceptions, qualifiées souvent de fantaisistes, mais que les savants enregistreurs ne faisaient que s’approprier ensuite en les vérifiant.

C’est aux poètes, aux imaginatifs, qu’il appartient, depuis les origines du monde, de découvrir les secrets de la nature, parce que cette découverte est en somme tout intérieure et que sa vérification expérimentale n’est qu’un vain simulacre. En méconnaissant la vérité possible de certaines