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VOYAGE AU PAYS DE LA QUATRIÈME DIMENSION

jour par l’organisme, noyés par le nombre de leurs ennemis, affaiblis puis éliminés.

L’affolement général aurait eu les plus graves conséquences si l’heureuse intervention d’un savant japonais qui se trouvait là, n’eût détourne brusquement le danger de la plus élégante façon.

Loin de chercher à détruire les microbes, ce médecin avait eu l’heureuse idée de poursuivre, à leur sujet, des recherches sur les origines et les causes réelles du gigantisme. Grâce à ses découvertes, on connaissait, depuis quelque temps déjà, la façon d’accroître d’une façon curieuse la taille de ces organismes primitifs que l’on appelait jadis des microbes et de leur donner un développement tel qu’on pût les observer à l’œil nu. Cette découverte n’avait tout d’abord pour objet que de faciliter les études médicales ; elle sauva, à ce moment-là, toute une partie de l’humanité.

Grâce aux tonnes de la nourriture spéciale que l’on fabriqua en quelques jours, les dangereux bacilles en circulation grandirent lentement, devinrent visibles à l’œil nu et, par là même, furent désormais tout à fait incapables de s’introduire dans l’organisme humain.