les temps anciens, cette marche véritable du monde vers la perfection individuelle.
Lorsque les chercheurs de la période scientifique eurent enfin compris cette vérité fondamentale, ils cessèrent, petit à petit, de s’intéresser aux organisations complexes, et ils s’efforcèrent, au contraire, de mettre au premier plan et de dégager comme il convenait l’atome élémentaire comprenant à lui seul toutes les énergies possibles du monde, l’atome-type contenant en germe toutes les forces connues, toutes les possibilités imaginables.
Cet atome élémentaire, père de tous les corps simples et de toutes les énergies connues ; cette larve, comme on le surnomma dans la suite, on finit par le dégager, par le reconstituer par synthèse dans son état primitif, tel qu’il existe au début des mondes, lorsqu’il n’est encore qu’une simple particule de l’éther.
Ce fut, je n’ai pas besoin de le dire, l’acte le plus triomphal de la période scientifique, et tout se serait passé le mieux du monde si l’on n’avait eu la fâcheuse imprudence d’emprunter, pour réaliser cette culture, certains éléments à des cerveaux humains, construits, comme on le sait, à quatre dimensions, et doués, par conséquent, de conscience.