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XXVIII
LA CAPTURE DE LA VIE
Ce fut après la révolte des machines que l’on commença à comprendre, petit à petit, que l’homme n’était pas le maître unique de la création, mais que les animaux, les plantes et les choses devaient prendre une large place dans la vie générale de l’univers. Déjà, en y réfléchissant plus attentivement, on s’était rendu compte de l’immense supériorité industrielle des végétaux qui, sans usines colossales, sans mécanismes ingénieux ou compliqués, parvenaient, le plus simplement du monde, à produire les matériaux les plus complexes de l’univers. Une simple graine, germant dans un terrain quelconque, poussant quelques racines, une tige, des feuilles et c’en était assez, suivant la nature particulière de la plante, pour