ce aussi étroit que le bassin, un mouvement de bascule à ce qui reste du fœtus ; de faire culbuter la région lombo-sacrée, et d’amener en plein détroit les cuisses et la croupe ; et, pour obtenir ce résultat sans blesser la mère, il faut à la fois beaucoup de force et de dextérité.
5° Ce point obtenu, il ne reste plus qu’à diriger convenablement les membres dans le canal et à terminer, par des tractions modérées, l’accouchement qui, commencé en position vertébro-sacrée de la présentation antérieure, s’achève en position lombo-pelvienne de la présentation postérieure.
Cette position, peu fréquente, offre de grandes difficultés pour amener le petit sujet dans une situation favorable au travail de la parturition ; les efforts expulsifs de la mère augmentent encore les obstacles. Le vétérinaire qui rencontre un pareil cas, cherche à connaître quelle est la partie la plus facile à ramener vers le col de la matrice et la plus favorable à la sortie du fœtus. Si le devant lui présente plus de chances de réussite, il appliquera le plus près possible du garrot un ou deux crochets forceps ; si c’est au contraire le train postérieur, il les appliquera à la croupe. Cela fait, pendant que les aides tirent sur les crochets, il s’efforce de refouler, avec la main, le veau vers le fond de l’utérus. Une fois le redressement à peu près produit, l’opérateur pla-