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avoir juré de ne laisser dormir aucun étranger depuis que Marius y passa un si triste quart d’heure. Après avoir employé la nuit à lire et à fumer, je comptais sur mes compagnons de voyage pour accabler de reproches le voiturin, qui nous devait de bons lits et des chambres propres, aux termes du marché. Quelle est mon indignation en apprenant que tout le monde est satisfait ! Le Carthaginois possède un sang africain dont les puces ne veulent point goûter. Les deux abbés ont la peau à l’épreuve de toute piqûre. Le médecin ouvre des yeux étonnés quand je parle d’insectes. Quant à la jolie lectrice, elle paraît fraîche comme une rose, ne se plaint de rien, et, comme elle ne parle que l’allemand, dont personne ne comprend un mot, il est impossible de savoir ce qu’elle pense. Mon concert de reproches, réduit à un solo, ne produirait plus aucun effet. Je pars sans rien dire, espérant que le gîte de Terracine sera meilleur.

En sortant de Sant’-Agata, mes quatre compagnons mâles passent leurs têtes par les por-