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V

la grande chaleur. — Histoire du pipe-
raro.


Mon compagnon de voyage, don Asdrubal, venait tous les matins m’éveiller à sept heures, pour courir le pays avant le moment de la chaleur. Malgré son origine évidemment africaine, je l’aimais à cause de son caractère naïf et bon. Je lui savais gré d’ailleurs de son enthousiasme pour la France. Il ne me parlait qu’en français, dont il savait à peine quelques mots, et je lui répondais en italien, ce