Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/524

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 497 —

une méthode pour les décrire et les ramener à un certain nombre de types géométriques. »

C’est très Joli, mais il y a un seul point que M. Bertillon oublie de dire, c’est que j’ai été le premier en France à vulgariser cette méthode, connue depuis longtemps en Chine et que l’on peut retrouver un peu partout mes travaux et mes articles, notamment dans l’Ouest Républicain.

Ça n’a pas d’importance, mais je serais heureux de garder mon droit de priorité.

En effet, ce procédé, en permettant de retrouver souvent les criminels, donne une plus grande sécurité au commerce, au monde des affaires, aux honnêtes gens en général et je tenais à constater que j’avais bien été le premier importateur de cette idée aussi ingénieuse que pratique des Chinois.

Les bons comptes font les bons amis !

Et si j’insiste ainsi sur ce fait et si je fournis les pièces du procès, c’est que je tiens à établir péremptoirement que j’ai bien été le premier à introduire et à vulgariser en France cet ingénieux procédé d’instruction criminelle, longtemps avant M. Bertillon qui n’a fait que suivre mes indications, d’ailleurs fait sagement.

Mais enfin, c’est bon de le faire remarquer dans l’intérêt même de la vérité[1]

  1. Enfin toujours sur le même sujet palpitant, le Petit Journal, vient de publier encore la note suivante dans son numéro du 21 février 1905, à propos du crime d’Asniére :
    Au cours de la reconstitution que M. Leydet a faite de la scène du crime, il a remarqué, en outre, que le verre à boire et surtout le litre