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tée du jour ou les hommes ont cessé de se promener tout nus et ont commencé à porter des caleçons dont on a dû prendre la mesure et que vous avez su rajeunir avec un à propos et un sens pratique de la vie au-dessus de tous éloges !

En attendant, croyez-moi, toujours votre sincère admirateur, kurch à part, dans l’intérêt d’une science qui nous est si chère à nous deux.

La chronique qui précède a été publiée le 28 septembre 1902 dans l’Ouest Républicain et le 19 Juin 1904 j’ai pu dans le même organe y ajouter, le petit post-scriptum suivant :

P.S. — Mes lecteurs se souviennent comment j’ai indiqué ici même le moyen de reconnaître les criminels, en photographiant les empreintes de leurs mains et de leurs pieds nus. Voici la République française qui me donne encore une fois raison d’une manière éclatante, en publiant la petite note suivante :

« Les voleurs anglais, qui sont de tous les voleurs les plus ingénieux, viennent de s’aviser d’un bon truc, pour embêter M. Bertillon.

On sait que le savant anthropométreur — si j’ose m’exprimer ainsi — base une partie de sa méthode sur l’empreinte des doigts. Maintes fois des assassins, voleurs et travailleurs de même espèce furent pincés pour avoir imprudemment laissé des marques de doigts chez leurs victimes, sur des verres, des glaces, des meubles ou autres objets.