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Moyen infaillible de découvrir les criminels

Les dessins du pouce et des doigts. — Un métier dangereux. — Un grand pas dans l’anthropométrie. — L’œil photographe
À M. Bertillon.

Je n’ai, Monsieur, qu’une admiration relative pour votre système, surtout quand on a la manie de l’appliquer à tout le monde, même à des prévenus politiques ; je me souviens, avec peine pour vous, du rôle plutôt grotesque que vous avez joué dans l’affaire Dreyfus avec vos kurchs et autres inventions maladives d’un cerveau qui paraissait surprenant à plus d’un. De plus, je n’ai point l’honneur de vous connaître, cependant je prends la liberté de vous adresser directement la présente, pensant qu’entre savants, c’est ainsi que l’on doit agir à la bonne franquette, sans se soucier autrement des formes protocolaires, usitées dans d’autres mondes peut-être plus diplomatiques, mais à coup sûr moins intéressants que le nôtre.

Aussi bien mon excuse à vos yeux sera que je viens apporter un très grand perfectionnement à