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Comme quoi l’on peut quelquefois être prophète dans son pays

L’art de faire des momies. — le trottoir roulant. — l’art de faire fortune. — un sous-marin au pole nord. — curieux rapprochement.

Il y a des gens moroses, chagrins ou toujours de mauvaise humeur qui se plaignent de n’être jamais prophètes dans leur pays ; eh bien, ce n’est heureusement pas mon cas et non seulement je suis prophète dans mon pays, mais j’ai encore la joie de voir que je forme tous les jours de nombreux élèves à travers le monde, ce dont, je l’avoue, je suis très fier, et pour moi-même et pour mon éditeur, qui me permet de parler ainsi publiquement, à seule fin d’arriver à éduquer les divers peuples de la terre.

C’est ainsi que le 28 avril 1901 je faisais dans l’Ouest Républicain une chronique sur les embaumeuses américaines, démontrant comment elles exerçaient là un métier lucratif ; or je trouve dans les journaux du 20 mars 1903, près de deux ans plus tard, la note suivante. C’est M.  Elina qui a fait découvrir la fausseté de la tiare de Saïtapharnès qui parle :

« … Bien plus, on leur crée, à ces œuvres