Le bijoutier
Ce qu’il est véritablement.
L’on a bien voulu découvrir ces derniers
temps, dans la presse, la profession de bijoutier
et en faire part au grand public qui ignorait encore ce que c’était qu’un bijoutier dans ce sens
spécial ; malheureusement on l’a fait mal, par
cette simple raison que lorsque l’on se met à parler d’un métier, d’une profession quelconque, la meilleure façon d’intéresser ses lecteurs est de
dire la vérité et encore de bien posséder son sujet, de savoir au moins de qui l’on parle.
Pour bien me faire comprendre, je n’ai qu’à choisir au hasard sur cent articles sur la question et citer le suivant, signé Mossy et qui est un de ceux qui renferment encore le moins d’erreurs, si l’on peut dire :
En « l’espèce », comme on jargonne au Palais, je n’ai nullement l’intention de m’occuper ici de la brillante industrie à laquelle nous devons les resplendissantes parures qui font rêver les trottins devant les étalages des grands boulevards. Toutes les ménagères connaissent, — de vue — dans les marchés couverts de Paris, la « boutique aux arlequins ». Le commerçant qui débite ces