Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/436

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 409 —

je suis persuadé qu’il a encore choisi la plus charmante et la plus lucrative, en même temps !

Cette fois il s’agit plutôt d’une œuvre de solidarité humaine que d’une industrie nouvelle et voici à ce propos la note que la plupart des journaux viennent de reproduire :

« Un groupement vient de se fonder, sous le nom d’Œuvre des Fenêtres Fleuries, pour donner aux logements ouvriers le luxe élémentaire de la fleur.

Ses fondateurs et fondatrices sont convaincus que les déshérités de la vie ont besoin des joies de la nature et qu’ils y ont droit ; dans leur pensée, il faut, tout en donnant des vêtements à ceux qui ont froid, du pain à ceux qui ont faim, mettre aussi l’âme de nos frères moins fortunés en mesure de recevoir, après le travail de chaque jour, la leçon de douceur, de paix et de beauté qui se dégage des fleurs.

La Société des Fenêtres Fleuries distribue au printemps dans les associations populaires — écoles, patronages, instituts et universités populaires, œuvres d’assistance, — des graines, des plantes, et tout ce qui est nécessaire pour procurer aux plus modestes demeures la charmante illusion d’un jardin.

Les dons sont reçus chez M. Adrien Michel, trésorier des Fenêtres Fleuries, 31, rue d’Amsterdam ; chez Mme Chalamet, directrice de la Résidence Universitaire, 95, boulevard Saint-Michel ;