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Un petit métier disparu

les petits savoyards et les bretons
Le triomphe de l’instruction.

ii

J’ai publié, il y a quelques années déjà, un gros volume sur nos industries nationales, sur celles qui naissent ou grandissent, sur celles qui meurent ou se transforment et, depuis, je me dis à tout bout de champ, qu’il faudrait en publier tous les ans une édition nouvelle pour tenir nos lecteurs au courant des incessantes transformations et innovations, non seulement des industries, mais encore de tous les commerces et métiers imaginables.

Aujourd’hui, voulant être aussi compendieux que possible, j’ai résolu de parler simplement des écrivains publics.

À l’heure actuelle la présente génération ne connait plus ces aimables et modeste scribes que pour en avoir entendu parler par leurs parents, tandis que dans ma petite jeunesse il y en avait encore pas mal, à Paris même, et surtout dans le cœur des vieux quartiers.

Je me souviens parfaitement d’avoir vu, de mes yeux vu les dernières échoppes des derniers écrivains publics de Paris, la Grand’Ville !