trente, que je connais bien également et que je pourrais citer, toujours si j’avais de la place : cependant, en voici quelques-uns pris au hasard : supprimer les chevaux et les remplacer par la traction mécanique ; en attendant, leur mettre la muselière hygiénique et obligatoire — que ceux qui se sentent morveux se mouchent — supprimer les fleurs sur les chapeaux de dames et demoiselles…
— Jamais de la vie, diront les coquettes !
— Attendez donc, avant de m’interrompre ; laissez les fleurs sur vos chapeaux, mes toutes belles, mais n’employez que des fleurs en perles ou en celluloïd. Allez, les chevaux, avec leur flair, vous laisseront bien tranquilles !
— Tiens, mais c’est une idée cela, seulement peut-être un peu lourde ?
— Comment donc, dites que c’est une idée géniale, et que c’est la seule solution pour contenter tout le monde.
— C’est aussi mon avis.
Et sur ce, mon cher ami, faites-en votre profit et croyez toujours, avec mes sentiments d’amitié personnelle, à mon entier dévoûment à la grande cause de notre industrie nationale, surtout dans ces questions capitales !