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De l’influence des gilets sur l’agriculture

Dans le royaume des taupes. — Comme quoi la statistique est vraiment une science épatante.

Dernièrement, le Midi Républicain, un excellent et courageux petit journal de Toulouse, auquel j’ai l’honneur de collaborer depuis tantôt trente-neuf ans — une simple paille dans l’éternité — parlait de l’article à faire, intitulé : De l’influence des gilets sur l’Agriculture !

Naturellement, je ne veux pas me laisser faire le poil par mes camarades du Midi ; aujourd’hui je relève le gant — pardon, le gilet — puisque maintenant on ne dira plus : « à qui le caleçon ? » mais bien : « à qui le gilet ? » et je commence ma chronique. Seulement, je vous préviens d’une chose : elle ne sera pas amusante, par cette bonne raison que je ne sais écrire que comme économiste que je suis — pas même éminent — et personne n’ignore que l’économie politique est une science, utile sans doute, mais toujours grave et sévère.

Ceci dit, ce qui me donne du courage, c’est que j’ai déjà traité, toujours au point de vue économique, ici même, de l’influence du Métropolitain sur la fabrication des manches de parapluie pour dames. Et mes confrères de la Société des