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Ce M. Brest a-t-il dit la vérité ? Savait-il réellement où sont les bras de la déesse ?

Si oui, c’est bien le diable si l’on n’arrive pas, un jour ou l’autre, à les découvrir. Peut-être serait-il assez aisé de suivre certaines pistes et d’entreprendre, dès aujourd’hui, certaines recherches.

La chose en vaut la peine, ne serait-ce que pour mettre d’accord les Ravaisson du passé et modérer les ardeurs des Ravaisson de l’avenir.

Ce brave confrère peut se tranquilliser, mes ardeurs sont toutes calmées, puisque j’ai eu la chance d’arriver promptement à résoudre le problème.

Je continue toujours par des citations de la même époque, à quelques jours près, tant il est vrai qu’il y a parfois, comme la neige, des questions dans l’air :

La Vénus de Milo — qui a déjà fait tant couler d’encre — et le palais qu’habitait à Paris l’empereur Julien ont fait principalement les frais de la dernière séance à l’Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. Héron de Villefosse a, en effet, offert à l’Académie, de la part du professeur Salomon, de Stockholm, un portefeuille contenant une photographie de la dernière restauration de la fameuse statue, accompagné d’un résumé des résultats obtenus par ce savant au cours de ses précédentes études.

D’après ce dernier, la Vénus de Milo, qui fait l’orgueil de notre Musée du Louvre, tenait une