Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/251

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 224 —

logiques, parce qu’elles ne pourraient pas ne pas être, mais qui malheureusement nous échappent encore en partie.

Si mes lecteurs m’ont bien suivi et si j’ai été suffisamment clair, ils doivent commencer à percevoir nettement tous ces grands phénomènes de la nature interplanétaire qui ne sont des mystères que pour les ignorants.

Maintenant tout s’explique et, étant donné que le fluide intellectuel ou le fluide intelligence se rétablit constamment entre les astres, tout comme le fluide électrique physique et que dans certains astres beaucoup plus avancés que le nôtre, on peut voir ce qui se passe sur la Terre comme si l’on y était, comme si l’on regardait ce qui se passe, d’une loge de l’Opéra sur la scène, il ne devait pas tarder à se produire des phénomènes psychologiques ou plutôt psychiques du plus haut intérêt, et dont le premier venu, grâce à mes appareils de transmission de la pensée et de transmissions visuelles par mes appareils de télégraphie sans fil, pouvait être le premier témoin attentif et émerveillé.

C’est ainsi que, dans une planète dont je ne veux pas encore divulguer le nom, pour ne pas risquer de m’attirer un procès en diffamation si un exemplaire de ce volume tombait sous les yeux de leurs habitants, car non seulement ils peuvent lire sur la Terre, mais encore à travers nos murailles, grâce à l’application des rayons X, à travers l’espace, je connais parfaitement de vue et