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point à revenir aujourd’hui, je les constate scientifiquement à l’aide des rayons Rœntgen et des ballons-sondes, par exemple, et ça me suffit pleinement, heureux si j’ai pu convaincre les personnes qui me font l’honneur de me lire régulièrement et de suivre mes ouvrages depuis des années.

D’un autre côté, j’ai expliqué également en détail comment, grâce à la télégraphie sans fil, je m’étais mis, avec des appareils très perfectionnés, qui sont mon secret, en communication directe avec les astres de mon entourage le plus immédiat, c’est-à-dire dont je puis recevoir une réponse dans les cinq ans, par exemple, car il serait sans intérêt pour moi et pour la science, tout au moins pour le moment, d’échanger des dépêches dont l’éloignement ne permettrait d’avoir une réponse que dans 10, 20, 50 et même cent mille ans.

Cette courte entrée en matière était absolument nécessaire pour vous montrer où nous en étions dans l’état actuel de la science ; mais ce n’est encore que tout nouveau chez nous ; il ne faut pas perdre de vue qu’il y a des astres d’une civilisation beaucoup plus lointaine que la nôtre, et par conséquent, au point de vue des progrès de la science, infiniment plus avancés, infiniment mieux outillés que nous autres, pauvres mortels, surtout.

C’est ainsi que dans ces astres plus vieux, plus anciens, plus civilisés et, par conséquent, plus avancés que nous, les habitants possèdent depuis longtemps ce que chez nous Edison recher-