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riage. Maintenant vous voudriez bien arriver à m’emberlificoter dans une foule de questions indiscrètes, auxquelles, en vérité, je ne saurais répondre, sans danger pour moi et mes lectrices. Croyez-moi : tirons les rideaux !

Cette chronique était publiée dans l’Ouest Républicain le 1er  septembre 1901 et le 29 avril de l’année suivante les journaux publiaient la note suivante venant de Belgrade :

Une paysanne, à Golounbatz, a donné naissance à des jumeaux qui, semblables aux frères siamois, sont unis au tronc. Ce qui est curieux, c’est que l’un est une fille, l’autre un garçon, et que la première est blonde tandis que le second est brun.

Les jumeaux n’ont vécu que quelques jours.

La malheureuse s’était fait traduire ma prose par un de mes amis de passage en Serbie. La suggestion, quoi !