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iv

Puis, plus tard, viendront les trois derniers volumes :

Pour lire en Traîneau ;

Pour lire en Sous-Marin ;

et

Pour lire en Palanquin, juste hommage rendu à l’Asie, de manière à indiquer qu’au fur et à mesure, mes nouvelles deviendront plus douces, plus fermement littéraires, plus berceuses, abandonnant ainsi les luttes ardentes du Forum pour ne plus s’attarder qu’aux aimables discussions, dont les lettres et les arts font seuls les frais.

Et d’ailleurs, n’est-ce pas toujours dans l’ordre même de la vie que le crépuscule doit être plus estompé, plus calme et moins criard que l’aurore qui donne les espérances aux êtres, ivres de soleil, de lumière et d’amour ?

Pour ce qui est de ces trois derniers volumes, le lecteur ne trouvera pas mauvais que je n’en indique point encore de suite les sous-titres et les divisions probables. Je sais bien ce que je veux dire ; mais rien aujourd’hui n’est mouvant comme la pensée humaine, et j’ai la légitime ambition de l’offrir à mes lecteurs, non pas figée, mais