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narrer assez mal sans doute, car je suis encore étreint par l’émotion, même au bout de plusieurs années. Il faut vous dire qu’alors j’avais l’honneur d’être le professeur de patinage et de versification grecque de la jeune reine et je ne sais rien de plus touchant à la fois, dans toute l’histoire de l’humanité, que la révolte de cette farouche vertu et de cette pudeur outragée.

Et cependant, la raison d’État… le souverain était peut-être, après tout, dans le vrai.

Mes chères lectrices, à vous de conclure.

Heureusement que ça ne se passe pas toujours d’une façon si dramatique ; nous le savons tous.