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de le revendiquer aussi bien que celui qui écrit des pièces de théâtre ?

Et puis, à tout prendre, qui oserait nier que tous les écrivains vraiment dignes de ce nom doivent posséder à un titre égal et le droit, et je dirai surtout le devoir d’exercer leur rôle bienfaisant d’éducateurs ?

Or, si ma méthode pédagogique, dans le domaine pur des lettres, me paraît bonne, je ne me reconnais plus le droit d’en employer une autre.

Beaucoup de lectrices ont bien voulu me dire qu’elles avaient relu plusieurs fois Pour lire en Automobile, parce que cela les avait beaucoup amusées.

Elles ont donc appris et retenu quelque chose ; c’est le seul but que je poursuivais, et je n’ai plus qu’à continuer, comme disait un vieux maréchal célèbre de mes amis.

Donc aujourd’hui, j’offre au public le second volume de la série : Pour lire en Bateau-Mouche — Nouvelles surprenantes.

Pour lire en Automobile ne renfermait que des nouvelles fantastiques, d’où son titre ; dans le présent volume, il n’y a plus que des nouvelles surprenantes, d’où son vocable un peu plus doux.