saucisses rue du Faubourg-Saint-Denis, devant la porte du même nom. Ces deux hommes intelligents s’entendirent et s’associèrent à cette époque pour faire un passage en face de la rue Montesquieu, dans la rue de Grenelle-Saint-Honoré, juste en face les Messageries générales.
Cela abrégeait singulièrement le trajet pour se rendre aux célèbres Messageries et de la sorte on était certain d’attirer tous les curieux, chalands et flâneurs de Paris.
C’était parler d’or et ces deux charcutiers avaient eu là un trait de génie, qui leur a d’ailleurs parfaitement réussi pendant de longues années ; mais voyez un peu l’ironie, l’amère ironie, comme dirait Dupuis, des événements, ces braves gens ne pensaient qu’aux Messageries en 1822, et quelques années plus tard, les chemins de fer devaient reléguer tout ce bel attirail dans les souvenirs du passé, comme je le ferai remarquer, lors de mon article spécial sur les diligences.
Les gamins du temps et les petits journaux se mirent de la partie et affirmèrent d’un air doctoral que le nommé Véro vendait d’excellents verrats et que ceux de Dodat étaient dodus.
Sitôt pris, sitôt pendu, comme dit le proverbe ;