Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/386

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
381
Mon berceau

Il ne faut pas oublier que l’argent, le plus souvent, a fait défaut, et que l’on a été obligé d’attendre de nouveaux crédits, de nouvelles sommes disponibles.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’on a déjà beaucoup fait ces dernières années dans cet ordre d’idées.

Est-ce que les merveilleux réservoirs de la Vanne à Montrouge, établis sur les catacombes ne sont pas là, excitant l’admiration de tous les ingénieurs qui les visitent ? Est-ce que le Château d’Eau de Montmartre ne fonctionne pas régulièrement ? Est-ce que les travaux d’adduction de l’Avre et de la Vigne ne sont pas à la veille d’être terminés, comme je le faisais remarquer plus haut ? Est-ce qu’il ne va pas en être de même pour les travaux d’adduction des eaux d’égoût dans la plaine d’Achères ?

Je ne veux pas dire par là qu’il faille s’endormir, que tout soit terminé, loin de moi une pareille pensée ; je crois au contraire que, forte des 299 voix de la Chambre, l’administration doit tout faire pour achever promptement le plein fonctionnement du tout à l’égoùt, mais je dis qu’il y a injustice à nier tout ce qui a été fait dans les dernières années.

Les porte-paroles des vidangeurs insistent