Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/384

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
379
Mon berceau

Si donc nous venons de passer, cet été, l’épidémie cholérique sans trop de mal, c’est parce que le tout à l’égout commence à fonctionner et l’on peut dire hautement, sans crainte de se tromper, que ce grand ingénieur, que cet innovateur de génie, que cet illustre collaborateur d’Alphand, que M. Durand-Claye, en un mot, a été le bienfaiteur de Paris et a bien mérité de la grande cité.

Un comité s’était formé pour lui élever une statue ; ce comité, devant les criailleries des vidangeurs, fait le mort ; il a tort, qu’il se montre, qu’il recueille des souscriptions. Pour nous, au Premier arrondissement nous sommes prêts à lui prêter notre appui, à ouvrir nos colonnes à cette souscription pour élever à Durand-Claye une statue digne de lui, avec, au-dessous, comme inscription :

À DURAND-CLAYE
LE PROMOTEUR DU TOUT À l’ÉGOUT
LE BIENFAITEUR DU DÉPARTEMENT
LES PARISIENS RECONNAISSANTS

ii
SON VOTE DÉFINITIF PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS ET LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS — TRIOMPHE DE LA SCIENCE, DE l’HYGIÈNE ET DU BON SENS SUR LES VIDANGEURS.

La question est enfin élucidée et jugée et il