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préface

Je ne me fais point d’illusion, je sais qu’il n’est pas complet, qu’il est à peine ébauché, qu’il est plein de trous et de lacunes ; à d’autres à continuer, à parfaire et à parachever.

Si je puis faire naître l’idée à des compagnons de lettres et de voyage d’en faire autant pour les vingt arrondissements de Paris, j’estime que l’exemple aura été salutaire et que je n’aurai point perdu mon temps.

Je voulais aussi montrer que l’on pouvait devenir explorateur à tout âge ; un si joli métier et si facile ! Ai-je réussi ? À vous de répondre.

Je suis sûr du moins de vous faire aimer un peu plus notre cher Paris, si vous avez la bonté de me suivre jusqu’au bout du volume et, certes, il y a dans cette espérance de quoi satisfaire la plus difficile ambition d’un de ses enfants !

Paul VIBERT.