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le foyer

Un frisson vous saisit, vous avez reconnu tout cela… c’est l’écho de votre jeunesse, ce qu’il y a encore de meilleur en ce monde.

Malheureusement, comme tous les cabots, ceux du Palais-Royal sont insipides, affairés et poseurs ; aujourd’hui, correspondance ; demain, répétition générale ; après-demain, première ; puis après, lecture, etc. ; vous voyez cela d’ici et ces messieurs n’ont pas trouvé le moment de me donner les cinq minutes de renseignements précis dont j’avais besoin pour vous, chers lecteurs.

Je voulais encore vous entretenir de l’Histoire du siècle, le panorama du jardin des Tuileries, qui fait aussi défiler des centaines de personnalités bien amusantes ou curieuses à étudier, mais là aussi, messieurs les directeurs refusent tous documents ou indications et, comme je ne puis retenir 600 noms par cœur, force m’est de m’abstenir de vous en parler… à moins qu’ils ne reviennent à de meilleurs sentiments, après avoir lu le traité de la civilité puérile et honnête.

C’est triste à dire, mais décidément, dans notre beau pays, il y a bien des grincheux, même dans le premier arrondissement, ce qui est impardonnable ! On verra plus loin comment je suis arrivé à me passer de ces braves gens !