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le foyer

renversée dans un fou rire, Nathalie, Samson, le « Médaillon de Mlle Mars », présenté gentiment par un amour, et bien d’autres et des meilleurs, que j’oublie.

Je saute également à pieds joints par-dessus la cheminée et les jolis motifs allégoriques qui l’entourent, pour citer au vol Brasseur, Delannoy, la mère Thierry en noir, avec un parapluie noir, au port d’arme, étonnante, Céline Montaland, toute jeune, étincelante de grâce provocante et de beauté incomparable, avec son fin profil de camée et ses yeux d’Andalouse lascive, en danseuse espagnole.

Geoffroy est là, bien campé au premier plan, très entouré, en bon bourgeois, avec un gilet blanc qui s’épanouit largement.

Puis viennent Hyacinthe avec son nez pyramidal, dont plus tard la tour Eiffel ne devait être qu’une pâle copie ; Berthelier, au sourire si fin et si bon enfant ; Daubray qui, jeune encore et moins empâté, a déjà l’air d’un vrai soleil, comme disent les gens de la campagne ; Calvin, Grassot, Ravel, qui a Lassouche accroupi à ses pieds, brandissant d’un air victorieux une bouteille de Champagne.

Plet, Arnal, Montbard suivent ; Schneider apparaît dans tout l’éclat de sa radieuse beauté. Gil Pérès, dont la gaieté épileptique a fait la joie